"Conseiller en élevage"
Certains élevages comme ceux de volailles, de veaux, et de porcs, sont en fait des ateliers de production auxquels s’applique un raisonnement industriel (optimisation de la production, réduction des pertes, amélioration de la qualité). Les élevages sont placés sous le contrôle technico-économique et sanitaire de vétérinaires-conseils qui sont soit libéraux, soit salariés de firmes privées ou de coopératives d’éleveurs.
Ici, l’image de l’ingénieur d’élevage se substitue totalement à celle du médecin des animaux. Il ne s’agit plus de soigner des animaux individuellement mais de suivre des élevages, le plus souvent par des visites régulières et programmées. Nous sommes loin du praticien exerçant la seringue ou le bistouri à la main. Le vétérinaire-conseil dispose de quatre outils : le diagnostic, lequel fait ici toujours appel à des examens de laboratoire, du reste souvent mis en œuvre systématiquement, le conseil, le traitement qui, dans sa partie médicale, fait généralement appel à des médicaments administrés collectivement dans l’eau de boisson ou même dans l’aliment, et la formation technique des intervenants de l’élevage.
Ce mode d’exercice n’exclut pas l’intervention d’urgence mais permet habituellement une meilleure organisation de son temps