Praticien canin
Vétérinaire soignant un chat dans son cabinet
Vétérinaire donnant une injection à un poisson rougeLe plus connu du grand-public, c’est en fait le vétérinaire de tous les animaux de compagnie : chiens, chats, oiseaux, tortues, poissons, lapins, hamsters…
Il représente aujourd’hui en France la majorité des praticiens en exercice. Il exerce seul ou en groupe, au sein d’un cabinet ou d’une clinique, généralement assisté d’un ou de plusieurs auxiliaires spécialisés vétérinaires (ASV). Un très petit nombre exerce exclusivement à domicile. Encore actuellement, les hommes constituent la majorité des praticiens en exercice, mais la profession évolue vers une féminisation croissante, assez souvent dans le cadre d’un travail à mi-temps. Majoritairement, ces praticiens exercent à plein temps une profession libérale qui demande une grande disponibilité.
Ce vétérinaire qui exerce essentiellement en zone urbaine, est d’abord le médecin des animaux. Pour établir son diagnostic, il fait appel à l’examen clinique attentif et patient de l’animal, mais aussi à de nombreux examens complémentaires possibles : radiologie, échographie, électrocardiographie, endoscopie, examens biologiques à partir de prélèvements… Il est en même temps, l’anesthésiste et le Chirurgien des animaux. Il prescrit mais peut dispenser également tous les médicaments vétérinaires nécessaires à l’animal. Il est le seul professionnel à bien les connaître. Son rôle de nutritionniste est très important. La diététique animale est aujourd’hui performante. À son cabinet, on trouve des aliments adaptés aux divers stades physiologiques de l’animal et aussi à ses différentes maladies.
Mais le rôle de conseil de ce praticien, loin de se limiter à l’hygiène, à la nutrition, englobe les questions de reproduction, de génétique et, de plus en plus souvent, celles relatives à l’éthologie, c’est-à-dire au comportement animal et à ses troubles. Le praticien intervient également dans les élevages. Il est présent lors des concours, des expositions pour en vérifier le bon déroulement, en conformité avec les règlements sanitaires.
Le praticien canin, s’il doit certes bien connaître la psychologie animale, ne doit pas pour autant négliger celle du propriétaire de l’animal : il lui faut des qualités de communication et de tact avec son client.
C’est donc un médecin généraliste des animaux mais si on le compare au médecin généraliste de l’homme, on lui trouverait plutôt une allure de " polyspécialiste ".
De plus en plus, en particulier lors d’exercice en groupe, un vétérinaire approfondit ses connaissances, son art dans une spécialité et devient ainsi, de fait, plus spécialisé dans telle ou telle discipline. Certains praticiens ont développé leur activité dans le domaine des médecines douces : acupuncture, homéopathie, ostéopathie… Déjà ébauchée au niveau européen, une spécialisation vraie et officiellement reconnue, se met progressivement en place en France.